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Le gouvernement vient de présenter la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et la Programmation pluriannuelle de l’Énergie (PPE), deux textes désormais ouverts à la concertation du public jusqu’au 15 décembre 2024. L’industrie et le tertiaire notamment sont largement concernés.

Afin de réduire ses émissions de Gaz à effet de serre d’ici à 2030 et 2050, la nouvelle Stratégie nationale bas carbone présentée par le ministère de la Transition écologique et mise en consultation, prévoit des trajectoires, secteur par secteur. Selon la ministre Agnès Pannier-Runacher, Aujourd’hui, conformément aux objectifs européens, L’ambition de la France est de réduire les gaz à effet de serre afin d’atteindre une diminution de 50 % en 2030 par rapport à 1990. Et de préciser : « La marche est haute, mais la baisse importante des émissions de gaz à effet de serre de 5,8 % entre 2022 et 2023 nous montre qu’il est possible d’agir et d’avoir des résultats !  »

Si le transport est le premier secteur sollicité pour des efforts supplémentaires, l’industrie est aussi largement concernée.  En 2022, les émissions de l’industrie s’élevaient à 71 millions de tonnes équivalent CO2, soit 18 % des émissions nationales. Pour les réduire encore, l’efficacité énergétique et la décarbonation sont plus que jamais à déployer. Et dans ce contexte les fluides frigorigènes ne sont pas oubliés (Page 65 du projet). La récupération de chaleur est aussi un levier qui doit être encore plus sollicité. Dans le tertiaire comme dans le résidentiel, le déploiement des PAC doit être massif. En tertiaire, il est prévu environ 200 000 m2 chauffés via ce mode en 2030.

Beaucoup d’observateurs se demandent à la lecture de tous ces objectifs, ce qu’il en sera des aides gouvernementales à l’heure des coupes budgétaires…

Pour l’heure, le gouvernement ouvre la consultation. À l’issue de celle-ci, il procédera à l’analyse des contributions et en publiera les synthèses.