L’usage du CO2 n’a cessé de se développer ses quinze dernières années suite au retour en grâce de ce fluide frigorigène connu de longue date, et sous l’impulsion des fabricants qui ont développé les équipements adaptés à ce fluide bien particulier. Inutile ici de rappeler ses caractéristiques désormais largement exposées : Peu onéreux et non taxable du fait de son très faible GWP (égal à 1), le R 744 est non inflammable, non toxique et non explosif. Quant à sa température critique extrêmement basse (31,1 °C) qui oblige de l’utiliser notamment en cycle transcritique, et donc à des températures et des pressions bien supérieures à la normale, les constructeurs ont mis au point des équipements qui le rendent accessible aux techniciens, dès lors qu’ils sont formés pour le maîtriser. Dans le même temps, les ingénieurs n’ont eu de cesse de rendre la technologie compatible et surtout performante, même avec des températures extérieures élevées. Dans un contexte de transition écologique, le CO2 a aussi pour lui des performances de récupération de chaleur très importantes, qu’il convient d’exploiter pour bénéficier pleinement du potentiel de ce fluide. S’il n’est pas devenu le fluide « universel » que certains espéraient car mal adapté principalement dans les petites installations de froid commercial, le CO2 n’en reste pas moins un fluide plein de ressources s’il est bien employé. ?
DOSSIER RÉALISÉ PAR : PIERRE LEMERCIER
- Installations : régulation d’un groupe CO2 transcritique bi-étagé
- Compresseur Scroll : l’injection dynamique de vapeur pour traiter les « flash gas »
- Efficacité énergétique :L’apport des éjecteurs pour améliorer le COP
- Réalisation : pour passer les fortes chaleurs
- Éjecteur vapeur « Les avantages d’un système de pré-compression à énergie gratuite et d’un économiseur »