Le texte désormais officiel, avec un nombre de catégories encore plus important que prévu, laisse les professionnels quelque peu dubitatifs. Si l’intégration des fluides « naturels » ne faisait pas de doute et peut se justifier face à leur développement et leurs risques potentiels, en revanche le degré de compétences et connaissances exigé pour certains niveaux d’aptitude semble davantage poser question. Reste que les États membres ont désormais un an à compter de ce 10 septembre 2024 pour définir et notifier à la Commission européenne le fond et la forme des nouvelles certifications des personnes physiques et morales sur leurs territoires. Il convient donc d’être attentifs aux décisions que les ministères français concernés vont édicter dans ce sens. Et sans doute aussi veiller que l’Éducation nationale s’inscrive dans ce nouveau processus de certification afin de les intégrer aux diplômes délivrés aux élèves et étudiants. Notamment au nom de leur employabilité. Histoire de ne pas revivre les difficultés rencontrées à ce niveau lors de l’instauration des précédents certificats d’aptitude. Cette prise en compte est d’autant plus indispensable à l’heure où le besoin en personnel directement opérationnel se fait partout ressentir.