Jeudi 16 septembre, les Nations Unies célébreront les 35 ans du « succès du Protocole de Montréal dans la protection de la couche d'ozone stratosphérique contre les substances chimiques synthétiques ». Grâce à cet accord mondial signé par 197 parties, les effets bénéfiques ont déjà été prouvés et d'autres seraient à venir. Pour l'organisation intergouvernementale, le protocole de Montréal est « un exemple puissant de multilatéralisme en action. Avec les nombreux problèmes auxquels le monde est confronté (des conflits à la pauvreté croissante, l'aggravation des inégalités et l'urgence climatique) le protocole nous rappelle que nous pouvons réussir à travailler ensemble pour le bien commun ».
En protégeant les plantes des rayons ultraviolets, le protocole permet d'éviter un réchauffement climatique supplémentaire d'un degré Celsius. Il prévoit aussi l'élimination progressive des gaz à effet de serre et l'amélioration de l'efficacité énergétique grâce à l'amendement de Kigali. « Toutefois, ce n'est qu'en reproduisant la coopération et la rapidité d'action du protocole de Montréal ailleurs, que nous pourrons mettre un terme à la pollution par le carbone qui réchauffe dangereusement notre monde », écrivent les Nations Unies.