Critiqué par certaines voix en France pour sa trop grande souplesse, le label RGE pourrait bien être remis en cause au niveau européen pour la raison inverse. Les conditions imposées par le label (travaux déjà réalisés, capacité économique et financière, utilisation de certains équipements, détention d'une assurance professionnelle) enfreindraient, selon la direction générale en charge du marché intérieur, la directive sur les services. "La Commission considère que plusieurs conditions de cette certification ne sont pas justifiées ni proportionnées, en particulier dans le cas de services fournis en France, à titre temporaire, par des prestataires établis dans un autre Etat de l'UE." La France dispose désormais d'un délai de deux mois pour répondre et se mettre en conformité.