La fin du bouclier tarifaire prévue dans le projet de loi de finances pour 2025 fait des remous. Au 1er février 2024, le droit d’accise de l’électricité devait passer de 1 € / MWh HT à 21 €, mais il pourrait finalement être compris entre 30 et 50 € / MWh HT. Un niveau supérieur à celui d’avant la crise énergétique, estiment les seize organisations professionnelles signataires d’une lettre adressée aux parlementaires, dont l’Afpac, Enerplan, Promotelec et le Syndicat des énergies renouvelables. « Cette fiscalité, qui représente d’ores et déjà près d’un tiers du montant total de al facture d’électricité, pourrait en constituer demain le premier poste », alertent-ils, dénonçant un « contresens écologique ».
« Encourager les Français à s’équiper et électrifier leurs usages ne peut se faire avec une fiscalité de l’électricité qui augmente décourageant de fait les changements d’énergie dans les usages finaux. Si les Français ne peuvent avoir confiance dans des choix en faveur d’une électrification massive de leurs usages, notre dépendance aux énergies carbonées persistera, nous éloignant d’autant de nos objectifs de décarbonation », ajoutent les organisations professionnelles.