
Décriés, parfois dévoyés, mais irremplaçables. Les certificats d'économie d'énergie auront beau avoir essuyé une série de rapports très sévères (Conseil d'analyse économique, Cour des Comptes, Inspection générale des finances), ils demeurent essentiels aux yeux des pouvoirs publics. "Il est prévu de pérenniser le dispositif CEE en le prolongeant via une 6e période. En effet, les CEE s’appliquent à tous les secteurs, comme les secteurs résidentiel, tertiaire, transport ou encore industriel, afin de réaliser des économies d’énergie. Le dispositif sera également renforcé et rendu plus efficace", peut-on lire dans la consultation publique sur la programmation pluriannuelle de l'énergie.
Janvier 2026
Un flou planait sur le démarrage de cette nouvelle période : l'Etat allait-il prolonger la 5e période, actuellement en cours, d'un an ? Il n'en sera rien, la 6e période démarrera bien le 1er janvier prochain. Avec des objectifs en hausse, puisque le niveau minimal annuel correspondra au niveau maximal actuel, de 825 TWhc. Le niveau maximal, lui, se situera à 1750 TWhc. Le document précise par ailleurs que plusieurs évolutions seront apportées au dispositif : un renforcement des comités de pilotage, un renforcement de la lutte contre la fraude avec notamment une hausse des effectifs du PNCEE et enfin une meilleure évaluation du dispositif, avec plus d'études sur les économies d'énergie réelles. La preuve que si les critiques n'ont pas éteint le dispositif, elles auront permis de l'améliorer.