Au LÉA-CFI d'Orly, le master éco-énergéticien fort de son succès

Dispensée via une convention avec l'ENSIATE, la formation destine les élèves à gérer l'optimisation énergétique à travers un large panel de secteurs énégétiques : bâtiments, chauffage, installations frigorifiques ou climatiques. Et pour sa première année, la formation a réussi son pari : attirer les élèves. Seulement deux élèves sont issus du LÉA-CFI d'Orly. « Avec 38 personnes inscrites à la rentrée, cette première promotion est un succès. Le point fort de ce master est qu'il est en adéquation avec un besoin sociétal. Il y a une demande dans le domaine des énergies », s'est félicitée Hélène Macchi-Téjéda, professeure au sein du master. Un tel succès que les inscriptions à la seconde promotion sont déjà ouvertes pour la rentrée 2023. « On aimerait même pouvoir accueillir plusieurs classes chaque année », confie Michel Fruton-Létard, responsable du département Énergies, Froid et Cuisines Professionnelles au LÉA-CFI d'Orly. Aux origines de ce master, c'est l'ENSIATE (établissement d'ENseignement Supérieur d'Ingénierie Appliquée à la Thermique, l'Energie et l'Environnement) propriétaire de la formation qui voulait s'implanter plus largement en Île-de-France et a choisi le CFI d'Orly pour que ce titre d'éco-énergéticien y soit enseigné ». Du côté de l'équipe pédagogique, la plupart des enseignants sont diplômés et/ou enseignants de l'Iffi*.

L.P / La Rpf
Hélène Macchi-Téjéda, professeure au sein du master éco-énergéticien.

Dans la plaquette pédagogique du master, le froid occupe un tiers des cours. « Le CFI est tenu de respecter la charte de l'ENSIATE. Ce qui différencie les deux établissements est que le CFI propose un aspect plus porté sur le terrain et la pratique », explique le responsable du département énergie. Et parmi ses élèves, les profils sont variés. Si certains visent des postes accessibles grâce à un niveau BAC +5, d'autres voient dans ce master l'opportunité de continuer leurs études. C'est le cas de Hanen, 29 ans, souhaitant devenir ingénieure en recherche et développement suite à un doctorat, qui s'est tournée vers le master pour l'alternance et développer un profil complet d'ingénieure de recherches et développement. « L'alternance a été un élément de taille dans mon choix de venir au CFI d'Orly », explique-t-elle. De son côté, Julien, 24 ans, aimerait intégrer l'école d'ingénieurs du Cnam. Pour cela, il compte valider les blocs pédagogiques du master. Il faudra encore quelques années pour confirmer si le master éco-énergéticien confirme la tendance, mais son commencement semble confirmer les attentes.

* Institut Français du Froid Industriel et de génie climatique, est une école de spécialisation et un centre de recherches appliquées en génie frigorifique et en génie climatique, rattaché au Cnam  (Conservatoire national des arts et métiers).