Le Snefcca remet deux « Cristal » à Philippe Roy et Claude Malley
C’est le président national du Snefcca Jean-Luc Carré qui a remis ces Trophées en conclusion de l’assemblée générale du syndicat qui s’est tenue le 17 novembre lors du salon Sifa.
Claude Malley, salué pour son engagement depuis de très nombreuses années dans le syndicat, est aujourd’hui président de Qualiclimafroid. Surpris dans un premier temps par cet honneur, Claude Malley a remercié ses pairs en rappelant son parcours dans lequel les jeunes recrues peuvent se projeter. Arrivé de province avec une petite valise, le jeune homme avait surtout pour bagage sa formation technique initiale qu’il a portée à son plus haut niveau en tant que diplômé de l’Iffi. En créant AM Froid après quelques années, il en a fait une des sociétés majeures dans le domaine de la réfrigération commerciale, aujourd’hui dans le giron d’Axima réfrigération (aujourd'hui dans le groupe Equans). À l’heure où toute la profession cherche à susciter des vocations et à séduire de nouveaux talents, Claude Malley a souligné que son entreprise accueillait jusqu’à six stagiaires par an.
Philippe Roy, prévenu au préalable de cette remise de Trophée, l’a d'abord refusé. Le délégué général du Snefcca aujourd’hui en retrait, n’a fait, selon lui, que son travail. En l’acceptant, il a voulu y associer l’ensemble des salarié(e)s du syndicat et tous les adhérents qui se sont engagés à ses côtés ainsi que les 4 présidents avec qui il a travaillé, et qui tous ensemble ont fait l’organisation que l’on connait aujourd’hui. Car comme l’a souligné le président Carré, lorsque le jeune juriste est entré au Snefcca, l’instance n’était pas bien vaillante… À ce titre, Philippe Roy a tout particulièrement évoqué sa collaboration avec le nouveau président de l’époque, Jean Jacquin sous l’impulsion duquel le Snefcca a forgé sa réputation et pour qui l’ex délégué général garde une affection toute particulière. Les deux hommes ont, faut-il le rappeler, oeuvré ensemble pendant plus de 22 ans, de 1985 à 2007. Au terme de sa carrière, Philippe Roy confie n’avoir jamais regretté de ne pas s’être présenté à l’oral d’un concours administratif dont il avait été reçu à l’écrit. De fait, on ne peut que saluer l’intuition de celui qui, 40 ans plus tôt, après une nuit de réflexion ne s’est pas senti une âme de fonctionnaire !