Voilà près d’un an que la nouvelle circulait et que l’opération se préparait… Depuis ce 1er juillet, c’est officiel, Engie s’est « réorganisé » pour mieux se scinder et créer Equans. Cette entité désormais autonome connue jusqu’ici sous le nom de code « Bright » toujours dirigé par Jérôme Stubler, regroupe 6 domaines : Electrique, CVC, Réfrigération, Mécanique, Digital et informatique et Facility management. Avec 74 000 salariés présents dans 17 pays, Equans qui représente un volume d’affaires annuel de plus de 12 milliards d’euros, se présente comme « un nouveau leader mondial » dans son domaine. Une place revendiquée notamment en France, Belgique, et au Royaume-Uni. Selon le communiqué, la création d’Equans « ouvre une nouvelle phase où les options d’évolution de l’actionnariat de cette entité seront explorées, en s’attachant à créer le meilleur environnement pour sa croissance future ». En clair, comme évoqué depuis des mois, l’entité est à vendre et pourrait rapporter entre 5 et 6 milliards d’euros. Selon plusieurs quotidiens économiques, l’Etat-actionnaire surveillerait de près la future cession qui pourrait intervenir au début de 2022, avec le souci de préserver l’emploi en Europe, au moins durant 2 ans. Et parmi les futurs repreneurs, on évoque toujours Bouygues et Spie mais aussi de grands fonds d’investissement…