La SAS Kaeli issue du Gicaf va porter les activités économiques de négociations et de référencement des fournisseurs du groupement.
Alors que Le Gicaf (Groupement des installateurs en conditionnement d’air et de froid) continue d’exister en tant qu’association historique qui porte les échanges techniques sur la réglementation et sur l’évolution de nos métiers, la nouvelle entité Kaeli va de son côté porter les activités économiques de négociations et de référencement des fournisseurs. À cette occasion le Gicaf a recruté une assistante de direction en la personne de Sylvie Barbier, basée à Lyon. Elle vient en appuie du travail du Comité de direction et des responsables de commissions avec l'idée de favoriser l'implication de chacun. En tant que SAS à capital variable, la structure Kaeli a elle-même un président, des directeurs généraux et un comité de direction. Du fait de ce nouveau cadre juridique, les statuts évoluent mais la cooptation des dirigeants est toujours effective de même que l’implication obligatoire dans les commissions d’achats.
Tous les adhérents du GICAF ont été invités à devenir associés de Kaeli, à l’exception de 1 ou 2 membres qui, du fait de leur structure, n’ont pas souhaité la rejoindre tout en restant membre du Gicaf. Pour l’heure, Kaeli compte 43 associés. Des entreprises extérieures au Gicaf peuvent également rejoindre Kaeli, ce qui sera le cas dès le début de l’année 2020 avec 5 ou 6 nouvelles entreprises associées attendues. Le chiffre d’affaires d’achats annuel (couvert par les référencements) se situe aux alentours de 60 millions d’euros et le chiffre d’affaires réalisé par les structures (adhérents/associés) s’élève à plus de 100 millions d’euros, sans compter le groupe Clauger.
Pourquoi le nom Kaeli ?
À cette question, Pierre Palombi, président du Gicaf, précise que caeli, en latin, signifie le climat. Il ajoute : "Pour nous, ce nom révèle notre volonté de préserver le climat de notre avenir. Nous avons remplacé le c par un k, pour évoquer le degré kelvin. Il s’agit d’un clin d’œil aux relations que nous comptons nouer et développer avec nos associés et fournisseurs, afin de préserver nos affaires et notre avenir commun lié à l'environnement sur lequel nos entreprises sont très engagées. Le métier de frigoriste, qu’il soit spécialisé en réfrigération, en climatisation ou en cuisine professionnelle est confronté à l’évolution de la réglementation sur les fluides, à la nécessité de maîtriser l’énergie et à des problématiques environnementales de plus en plus prégnantes pour nos entreprises. Se regrouper dans Kaeli c’est se développer pour aider nos associés à valoriser des solutions techniques les plus avancées pour faire face au retrait des HFC. Nous sommes tournés vers l’avenir pour aller chercher les technologies les plus innovantes, notamment grâce à des partenariats portant, par exemple, sur la formation et sur le développement de nouvelles offres (CO2, eau glacée…) »
L'intégralité de l'interview de Pierre Palombi est à retrouver dans le numéro 1079 de La Rpf qui vient de paraître.