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Selon le dernier rapport de suivi des prix d'Öko-Recherche*, le tarif des HFC serait toujours en baisse par rapport à 2018, tout comme la demande. Pour diverses raisons...
Pour le second trimestre 2019, le rapport stipule une diminution des prix par rapport à l’année 2018 (- 100 % environ), mais aussi par rapport au 1er trimestre de 2019 (entre - 20 et - 50 % selon les fluides). Cependant, le prix moyen des fluides frigorigènes reste bien plus élevé qu’en 2014, l’année de référence.
Le prix d’achat du R 404A serait 900 % supérieur à celui de 2014. Celui du R 410A et du R 407C autour de 700 % et celui du R 134a de 500 % de plus. L’étude compare également le prix des HFO et des fluides « naturels ». Il apparait que certains fluides alternatifs, tels que le R 449A et le R 448A ont connu une augmentation du prix de vente de plus de 60 %, entre le milieu d’année 2017 et le début de 2018 pour ensuite chuter début 2019. Globalement, cette diminution des prix et de la demande s’expliquerait par : une manipulation plus prudente des fluides, le commerce illégal, un retour accru aux solutions de remplacement à faible PRG, une réduction des taux de fuite et enfin, un stockage plus raisonné des fluides.
De leur côté, le R 32 ainsi que le R 531A sont restés plutôt stable, avec une hausse puis une baisse de l’ordre de 10 % environ.
Les fluides naturels quant à eux n’ont cessé d’alterné entre hausse et baisse entre 2017 et aujourd’hui. Le prix du propane (R 290) a connu une augmentation constante avant de s’effondrer au premier trimestre de cette année, à l’inverse du CO2 (R 744). L’ammoniac a subi une baisse entre 2017 et 2018 mais est très légèrement remonté au premier trimestre 2019.
Le rapport révèle également que certains fluides frigorigènes auraient été vendu jusqu’à 50 % moins cher, en raison du trafic illégal de HFC sévissant en Europe.
Öko-Recherche estime que les prix ainsi que la demande des HFC devraient continuer à baisser d’ici la fin de l’année 2019. Les données utilisées pour réaliser cette étude ont été obtenues auprès de plus de 70 entreprises, représentant tous les stades de la filière dans 12 États membres de l'Union Européenne.
(*) Oko se présente comme un institut de recherche environnemental indépendant.