123RF Depuis le 14 août, l’urgence de santé publique mondiale a été mise en place par l’OMS concernant le virus Mpox, connu aussi sous « la Variole du singe ». Cette maladie n’est pas inconnue des services de santé français puisque, déjà en 2022, une épidémie avait touché le monde entier dont la France. Bien que pour la deuxième fois depuis sa découverte, la variole du singe dépasse les frontières du continent africain, l’OMS appuie le fait que le virus Mpox « N’est pas un deuxième covid ».
Pourtant, Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire, vient d’annoncer l’ouverture de 230 centres de vaccination partout sur le territoire français. Ces mesures de prévention permettront selon lui de passer l’épidémie sans gravité. C’est donc à ce moment que la chaîne du froid rentre en jeu.
Les professionnels de santé recommandent donc aux personnes fragiles de se faire vacciner. Les doses de vaccin sont à maintenir au froid, sans quoi leurs efficacités seraient altérées. Un défi pour les responsables des sites de vaccination afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’en 2022. À l’époque, une rupture de la chaîne du froid* avait entraîné la fermeture d’un centre de vaccination ainsi qu’une nouvelle convocation pour les personnes qui avaient reçu ces doses altérées. Le froid permet une conservation de la qualité de protection du vaccin. Si celle-ci est brisée, les vaccins risquent d’être inactifs contre le virus Mpox. Pour rappel, d'après les professionnels de santé, un vaccin qui n’a pas respecté la chaîne du froid ne présente aucun risque sanitaire.
*La durée de conservation du vaccin Imvanex stocké à -50 °C ± 10 °C, telle que mentionnée dans l’autorisation de mise sur le marché européenne, est ainsi passée de 2 ans à 5 ans. Il peut être transporté en +5 °C±3 °C. Lors de son entreposage en +5 °C±3 °C, sa conservation est de 14 jours en +5 °C±3 °C. (source : Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé ANSM)
