picture Romain Monteil, directeur du développement chez Économie d’Energie.

« La reprise de notre entreprise par La Poste (voir La Rpf n° 1080), au-delà de moyens financiers très supérieurs, c’est pour nos clients, la garantie d’avoir un interlocuteur vers lequel se tourner en cas de problème. Aujourd’hui avec La Poste comme actionnaire majoritaire, les risques structurels sont très réduits. L’accès à des moyens financiers supérieurs nous permet d’assumer davantage de travaux en parallèle y compris en préfinancement. Avec des projets souvent assez lourds, le secteur du froid, qui reste l’un des gisements prioritaires de l’activité CEE, nécessite justement des préfinancements importants. Les projets peuvent représenter quelques millions d’euros de primes CEE, avec parfois plusieurs millions versés d’avance. Il s’agit donc d’un secteur particulièrement en stress sur ce type de risque. Nous évitons toute spéculation sur le marché. Autrement dit, lorsque nous sommes face à un projet de travaux, nous l’acceptons et définissons son prix au regard de nos engagements déjà pris sur le marché. Nous promettons des primes à prix fixe non révisable afin de ne jamais jouer avec l’argent budgété par un client. Nous préférons bien les servir plutôt que de créer des méga portefeuilles, au final ingérables. À cela s’ajoute un certain nombre de grandes questions auxquelles nous devons répondre. Assez techniques, elles font suite à une publication, en décembre, sur la sectorisation des travaux par le pôle national de la DGEC. Les clients se demandent depuis si telle ou telle fiche est toujours liée à de l’agricole, du bâtiment ou du tertiaire ou si désormais il est toujours possible de faire intervenir de CEE. »