picture La signature lors du salon Interclima, s’est faite à l’occasion de la visite d’Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire. Photo : La Rpf

Destinée à préserver la qualité des installations de pompes à chaleur, la charte initiée par l’Afpac réunit 19 autres signataires. 

La charte d’engagement relative à la préservation de la qualité des installations de pompes à chaleur s’inscrit dans le cadre de la rénovation des bâtiments. Elle fait écho à l’évolution très importante des ventes de PAC suite au « coup de pouce chauffage » mis en place par l’Etat. Cette charte vise notamment à éviter des contre-références qui nuiraient gravement à l’image des PAC et à leur déploiement dans la durée. Elle rappelle principalement les bonnes pratiques commerciales et prône la qualité des installations et de la maintenance.

Avant de signer ce document, le Snefcca a adressé un courrier à l’Afpac pour lui faire part de ses remarques. Le syndicat a ainsi signalé que, sur le fond « cette charte est moins de qualité que de simple respect du Code du Commerce. »   Et de préciser que « pour qu’elle soit véritablement de qualité, il faudrait aller sur le terrain de la compétence technique et commencer par le respect réglementaire. Il faut que les pompes à chaleur entrant dans le champ du Code de l’Environnement (tous les split-systems et tous les monocblocs de plus de 2 kg de charge de fluide) soient assemblées et mises en service par des entreprises ayant l’attestation de capacité pour la manipulation des fluides frigorigènes. Le Snefcca milite ainsi, « pour aller dans le sens du début de l’article 3 de cette Charte, que cette obligation de possession de l’attestation de capacité soit intégrée dans tous les référentiels de qualification qui donnent accès à RGE. »

Comme le signale le commuiqué de l'Afpac, Eric Bataille, son président "a insisté sur le fait que la signature de cette charte n’est pas une fin en soi puisque l’AFPAC va «créer un comité de pilotage dont le but va être de continuer à entretenir la collaboration et une communication étroite entre les différents signataires, de façon à dégager des pistes d’amélioration et être force de proposition."

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Jean-Luc Carré, président du Snefcca a signé la charte sur le salon Interclima. Photo La Rpf